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La nouvelle constitution tunisienne

23 février 2015

Democracy en Tunisie

La Tunisie est le pays qui a le plus progressé au monde, sur la voie ô combien ardue de la démocratie. Notre pays est donc classé à la première place mondiale dans la hiérarchie «democracy improvement ranking  un tableau enregistrant les progrès accomplis par les différents Etats.

Cette hiérarchie a été établie par «Democracy ranking» une organisation indépendante basée dans la capitale autrichienne. Et dans le classement général, le «global dmocracy ranking » la Tunisie occupe donc ainsi la première position dans le monde arabe, pour cette année 2013. Elle est ainsi passée du 105e rang mondial en 2008/2009, au 72e rang, gagnant ainsi 33 places. Elle devance le Liban (79), le Koweït (83), le Maroc (97), l'Egypte (103), la Libye (108) et le Yémen (115), dernier pays arabe figurant dans ce classement.

http://www.infcom.rnu.tn/

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23 février 2015

Après une si longue attente, beaucoup de suspense

Après une si longue attente, beaucoup de suspense et de graves crises aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Assemblée Nationale Constituante, jusqu’en ce jour béni du 26janvier 2014, nous avons enfin une constitution. Bonne ou mauvaise? Démocratique ou non démocratique ? On le verra à l’usage, comme pour toutes les constitutions du monde. Il ne faut jamais condamner une constitution sur la base d’un simple procès d’intention.

Certes, le projet est encore  perfectible, parce qu’il contient encore des  lacunes et des  imperfections. Certaines sont dues, on le sait,  au fait que de nombreuses dispositions de cette constitution sont des textes de compromis. Mais, objectivement et en dehors de toute partialité politicienne, ne boudons pas  notre plaisir relatif  et ne cachons pas notre satisfaction devant les avancées  de cette  nouvelle constitution, aussi bien par rapport à sa devancière que par rapport aux avant-projets successifs- appelés très maladroitement  brouillons, sans doute en raison de la théorie de la page blanche  inventée  par plusieurs députés  pour faire table rase de la constitution de 1959 - notamment en matière de garantie des droits  individuels  et des libertés fondamentales (articles 21 à 49). Nos constituants ont eu enfin la sagesse de faire prévaloir  l’intérêt  supérieur de la Tunisie et de mettre fin à une  longue attente des tunisiens, pour adopter le projet de constitution, comme une plateforme  minimale commune, par 200 voix sur 216  votants. Car, comme l’a affirmé  le premier ministre démissionnaire Ali Laârayedh devant les députés, «le fait de se mettre d’accord sur le minimum possible  vaut  beaucoup mieux  que   de s’entretuer pour arracher le maximum possible».

 http://www.infcom.rnu.tn/

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La nouvelle constitution tunisienne
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